5 points à ne pas négliger avant de contracter un crédit immobilier

Les banques, bien que se montrant désormais plus prudentes, n’arrêtent pas d’accorder des financements sur les projets immobiliers. Elles font juste attention et examinent scrupuleusement les dossiers avant de s’engager. N’en déplaise aux Cassandres ! Si vous aussi, vous projetez un crédit immobilier, découvrez ces 5 conseils qui vous permettront de mettre toutes les chances de votre côté.

  • Le montant de votre apport

Dans le passé, les banques ont accordé des crédits immobiliers à hauteur de 100 voire 110 %, mais elles sont maintenant devenues strictes en ce qui concerne l’apport financier de l’emprunteur. En effet, la plupart des banques exigent que ce dernier doive contribuer au moins 10 % du montant du crédit. Ce taux peut varier d’un établissement à un autre, car il arrive que ce taux aille jusqu’à 20 %. Le montant de l’apport peut provenir d’un plan d’épargne logement, d’un livret d’épargne ou d’un déblocage anticipé de votre participation, mais vous devez faire feu de tout bois.

  • La stabilité professionnelle

Les banques redoutent désormais l’instabilité professionnelle. Pour décrocher un crédit immobilier, le mieux c’est d’être sous contrat à durée indéterminée et disposer d’une ancienneté avérée. Fournir 2 ou 3 années de bilan est recommandé pour les artisans et les professions libérales.

  • évitez d’être à découvert

Procédure oblige, la banque se penche toujours sur la situation financière de l’emprunteur avant d’accorder un crédit ou non. Pour avoir une chance, il faut éviter d’être à découvert dans les 3 à 6 mois avant la demande de crédit immobilier. Rembourser les crédits à la consommation de type revolving est aussi conseillé.

  • Surveiller sa capacité d’endettement

Le taux de la capacité d’endettement peut varier d’une banque à une autre, mais généralement, celui-ci est souvent de 33 %, donc le tiers du revenu de l’emprunteur.

  • Justifiez d’une épargne régulière avant la demande de crédit

La banque se montre sensible à la capacité d’épargne de l’emprunteur autant qu’au niveau de son revenu. En effet, certaines banques peuvent accorder un crédit immobilier à un salarié qui gagne peu, mais arrivant à mettre un peu d’argent de côté qu’à celui qui dispose d’un revenu plus important, mais qui se retrouve toujours à découvert avant la fin du mois.